• Casus Belli n°7

    Casus Belli n°7Et de sept pour le Grand Ancien nouvelle formule. Apparemment, le Casus Belli version Black Book Editions est une affaire qui marche, à défaut de courir. Et il n'y a pas à dire, ça fait du bien. David Burckle, dans son édito, nous le confirme d'ailleurs. Le projet est économiquement viable, jusqu'à nouvel ordre. On s'en réjouit. Car après tout, il faut bien le dire. Mettre les rôlistes d'accord est quelque chose d'impossible en temps normal. Mais je n'ai pas encore croisé de gens qui aient beaucoup d'arguments contre ce gros mook bien sympathique. Bon, la seule chose que je reprocherai à ce mag demeurera toujours le prix prohibitif de ses abonnements hors des frontières de l'Hexagone. Mais après tout, "économiquement viable", ça doit aussi vouloir dire cela. Et puis, pour me museler, les salauds ont trouvé le truc. Car oui, je fais toujours partie des remerciements de l'ourse, juste après Gary Gygax. Merci, les gars (mais un jour, faudra m'expliquer, quand même).

    Au programme de ce 7e opus, on retrouve bien entendu les rubriques traditionnelles sur lesquelles on ne va pas nécessairement s'attarder. Notons par exemple l'interview de Xavier Lavau (Broken World). On notera aussi l'article publié sur "ForSats", plutôt élogieux, en clin d'oeil à mes amis de Studio 09. Etant collectionneur, j'ai un petit faible pour la rubrique Portrait de Famille, consacrée à la 4e édition de Shadowrun, en attendant la 5e. Au rang des scénarios, on a toujours droit à du Pathfinder (noooon ?) avec "The human centipede" mais aussi à du Cthulhu ("Les collines tragiques", années 50), du L5A ("Petite fleur perdue") et à du 3:16 Carnage Dans Les Etoiles ("Chroniques d'un massacre galactique"). Au chapitre "Oblis", on en est au troisième volet de la description de l'univers, mais dans ce numéro, Casus se donne le droit d'allonger la sauce avec le début d'une campagne et des règles sur les voies de prestige. 

    Dans le très attendu "MJ Only", on vous propose des trucs et astuces pour mettre en place une partie en moins d'une demi-heure. Ne riez pas, ça nous est tous arrivé au moins une fois. Dans "PJ Only", on rappelle aux joueurs qu'il peut être important de tenir un journal de bord des actes de bravoure de leur personnage. On a également droit à une aide de jeu occulte intéressante : les graffitis de Paris. Une autre aide de jeu propose des règles alternatives pour créer des personnages à Wastburg. Rien que pour le manque de goût de Papy Donjon en matière de cinéma (j'ai personnellement adoré Troie et sa vision rationnelle de la naissance des mythes, une perle en soi), je ne parlerai pas de sa rubrique. On reviendra un instant sur le second volet de l'article sur les collections de jeux de rôle afin de pousser un cri scandalisé. La couverture nous dit : "toutes les cotes !". On a bien droit à une sélection d'ouvrages, mais on est bien loin de "tout" avoir. Enfin, c'est juste pour faire honneur à ma réputation de "râliste", n'est-ce pas Monghol et Gotha ?

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