• Cinéma - Solo : A Star Wars Story

    Cinéma - Solo : A Star Wars StoryQue signifie être un fan inconditionnel ? Cela signifie que l'on reste fan quelles que soient les conditions. Je suis un inconditionnel de Star Wars. Je reste donc fan même après quelques déceptions. Tout ce qui porte le logo de la saga galactique la plus connue au monde n'est pas forcément bon (je vomis le système et l'idéologie commerciale de l'édition Edge du jeu de rôle, par exemple). En ce qui concerne les films, j'ai pris du bon temps en regardant chacun des épisodes de la nouvelle trilogie parus à ce jour, même si je reconnais la faiblesse d'un Episode VII. Après Rogue One, Solo est donc le deuxième film à sortir sous l'appellation "Star Wars Story", choisie pour différencier les films "hors trilogie" des films de la saga. 

    Comme son nom l'indique, Solo retrace la jeunesse de Han Solo, du moins les débuts de son âge adulte, depuis les bas-fonds de Corellia au raid de Kessel en passant par les années impériales. L'univers étendu nous a enseigné pas mal de choses sur le contrebandier le plus respecté de la galaxie lointaine, très lointaine, mais comme Disney avait promis de ne pas tenir compte de cette encyclopédie parallèle, on pouvait légitimement se demander s'il y aurait de grosses différences avec l'histoire supposée connue. Autant vous le dire tout de suite, j'ai adoré Solo. Une pure merveille à mes yeux et sans aucun doute le meilleur Star Wars depuis que George Lucas n'y touche plus.

    Solo est un film d'action mené tambour battant. Il nous montre un jeune homme idéaliste, prêt à tout pour arriver à ses fins mais dont le cœur penche toujours du côté de la justice et en tout cas des gens qu'il aime. Frondeur, charmeur, insoumis, le jeune Han n'est évidemment pas Harrison Ford, mais Alden Ehrenreich tire parfaitement son épingle du jeu et a su reproduire le sourire si particulier de la Joconde des contrebandiers. Le film est bourré de références aux autres épisodes de la saga, en particulier les plus anciens, mais aussi au monde qui entoure la licence, comme cette plaisanterie de Lando Calrissian sur le choix du prénom (Yan au lieu de Han). 

    Mais plus encore qu'un film d'action, Solo est un vrai film de la Guerre des Etoiles. On y retrouve tous les éléments qui ont fait et continueront de faire la saga Star Wars (il y a même un petit bout de sabre laser, si si). C'est une plongée dans les bas-fonds, les syndicats du crime, où l'on ne peut se fier à personne. C'est un tableau sombre et drôle à la fois - comme un Star Wars doit l'être, d'une galaxie oppressée par l'Empire et asservie par les moteurs les plus puissants qui soient : l'appât du gain et la lutte pour la liberté. On peut même dire que, pour une fois peut-être, l'univers étendu ne proposait pas une version si riche et si admirablement orchestrée de cet épisode de la vie de l'un des héros de la saga originale. 

    Evidemment, fan inconditionnel ou pas, je ne peux m'empêcher de chercher la petite bête dans les films que je regarde. Et franchement, je n'en ai trouvé aucune lors de la projection de Solo. Je me suis un moment hérissé à propos de la révolte des droïdes (j'ai du mal avec l'intelligence artificielle), mais il existe plusieurs cas similaires dans l'univers étendu, qu'ils résultent de complots savamment orchestrés ou de droïdes connaissant de graves dysfonctionnements. Je ne retire donc que du positif de ce film, dont la trame peut parfaitement servir de scénario pour une partie de JDR, toutes éditions confondues. 

    Foncez les yeux fermés et rappelez-vous : Han shoot first !

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