• Série - Stranger Things

    Série - Stranger ThingsUne fois n'est pas coutume, j'ai cédé aux sirènes des réseaux sociaux pour savoir quoi regarder sur mon petit écran. J'avais déjà remarqué la miniature de Stranger Things, une série Netflix, dans le menu de mon interface mais j'étais passé par-dessus en me disant qu'il devait s'agir d'une autre de ces séries très médiocres surfant sur la vague de l'occulte, de l'horreur et de la geekosphère. Mais à force de voir des avis argumentés sur cette série - tous unanimement positifs - il fallait que j'en aie le cœur net. 

    Stranger Things se déroule dans une petite ville comme les Etats-Unis en comptent beaucoup et qui aurait très bien pu se situer dans le Maine cher à Stephen King avec son shérif alcoolique, ses habitants demeurés, ses familles caricaturales et son petit lycée de province. En lisière de la ville se trouve un laboratoire du département de l'énergie où sont menées, pense-t-on, des expériences sur l'armement. Nous sommes dans les années 80, en pleine guerre froide, et les Russes sont donc les ennemis naturels des Américains. Quelque chose se produit dans le laboratoire et quelque chose s'en échappe qui va transformer la petite vie paisible des habitants du coin en enfer...

    Les héros de la série sont de jeunes garçons d'une douzaine d'années, rôlistes assumés et geeks convaincus. Bons élèves, ils passent pour des "tapettes" auprès des autres jeunes du coin, plus branchés baseball et filles que D&D et sciences. Un membre du groupe, Will, va disparaître après avoir rencontré la chose échappée du laboratoire et peu après, alors qu'ils le recherchent, ses amis vont tomber sur une fillette, visiblement échappée aussi du complexe scientifique et dotée d'étranges pouvoirs... Ajoutez à cela des personnages intéressants mais toujours crédibles comme le shérif, la mère (Winona Ryder) et le frère de Will, la sœur de l'un des rôlistes et ses problèmes de cœur, etc. 

    Le scénario est bien ficelé et on n'a pas l'impression que les héros soient des super-héros. Le principe du complot gouvernemental fonctionne très bien même s'il est un peu capillotracté et on se prend vraiment d'empathie pour ces personnages. La série compte huit épisodes et se laisse vraiment regarder. On est entre les Goonies, Super 8 et divers Stephen King mettant en scène des enfants. Un pur délice. En matière de JDR, l'intrigue semble un peu complexe pour un Little Fears, mais peut être adaptée à quantité de jeux occultes contemporains centrés sur des personnages normaux.

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