• RIPD Le Jeu de RôleInspiré du film de Robert Schwentke avec Jeff Bridges, Ryan Reynolds et Kevin Bacon, lui-même inspiré du comics de Peter M. Lenkov, ce jeu propose d'incarner des agents décédés ayant rejoint le Rest In Peace Department ou Brigade Fantôme, une unité ésotérique dont la mission est de traquer les âmes défuntes qui refusent à (ou ne peuvent) quitter le monde des vivants. Ces créatures, qu'on appelle les crevures, font pourrir la planète à petit feu et plus leur nombre augmente, plus le pourrissement s'accélère. 

    RIPD se veut un jeu orienté action avec une bonne dose d'humour et de fantastique. En moins de quarante pages, il vous propose toutes les règles nécessaires, une nouvelle d'ambiance et un scénario d'introduction. Les règles sont basées sur le système D20, mais légèrement adaptées. Ainsi, les valeurs de combat sont des compétences comme les autres et le seuil de défense est un test d'Esquive. Le système est suffisamment souple et connu pour ne déstabiliser personne et vous devriez pouvoir jouer assez rapidement.

    Le livret propose assez de background pour jouer des scénarios explosifs et quelques pistes plus subtiles pour une approche plus "investigation", mais en aussi peu de pages, n'espérez pas trouver de quoi mener une campagne de longue haleine. Un maître de jeu ayant déjà un peu de bouteille est donc préférable à un parfait néophyte pour explorer les facettes les plus sombres du jeu. Sinon, RIPD le jeu de rôle se prête parfaitement à un groupe de joueurs débutants et même réduit, les agents travaillant généralement deux par deux.

    Télécharger RIPD, le jeu de rôle


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  • RIPD, le jeu de rôleC'est un peu sur un coup de tête que je me suis lancé dans l'écriture de RIPD, le jeu de rôle. RIPD pour Rest In Peace Department, le film dont je vous ai déjà parlé en rubrique Inspis. Ce ne sera pas un jeu très volumineux - son format sera sans doute limité à une cinquantaine de pages au plus. J'utiliserai les règles adaptées des Chroniques Oubliées - Contemporain parues dans le Casus Belli n°8. Pour les paresseux, on y incarnera des policiers défunts traquant des fantômes dans le monde des vivants. 

    Plus d'infos bientôt.


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  • DVD - RIPD - La brigade fantômePour ma part, ce film est passé totalement inaperçu. Je ne l'ai découvert qu'aujourd'hui sur le catalogue numérique de mon opérateur. Sorti en 2013, réalisé par Rober Schwentke, le titre rassemble tout de même quelques pointures question acteurs puisque Jeff Bridges, Ryan Reynolds et Kevin Bacon sont à l'affiche. L'histoire parlera tout de suite à de nombreux rôlistes, car elle fait indirectement référence à de nombreux jeux du commerce. Nick Walker (Ryan Reynolds) est un jeune flic plein d'avenir, mais il se fait descendre par son équipier après avoir refusé de poursuivre une combine de ripou. Mort, il est alors engagé par le RIPD (Rest In Peace Police Department), une sorte de police des morts qui s'assure que les défunts ne restent pas sur terre après leur trépas. Nick se voit affubler d'un improbable coéquipier, Roy Pulcipher, un ancien shérif du Far West à la réputation de franc-tireur. 

    La brigade fantôme lutte principalement contre les "crevures", des fantômes qui prennent apparence humaine mais dont la présence est trahie par le pourrissement qui les entoure : odeur de mort, décrépitude matérielle, pannes inexpliquées des appareils électriques. Certains artefacts très rares permettent de masquer ces effets gênants. Lorsqu'ils reviennent dans le monde des vivants pour traquer les crevures, les membres du RIPD agissent sous couverture : leurs traits et leurs voix sont changés afin que leurs proches ne puissent pas les reconnaître. Ainsi, si le vieux shérif Roy s'incarne en blonde incendiaire, le jeune Nick a hérité du corps d'un vieux chinois. Bien sûr, les défunts ne souffrent pas des mêmes lois physiques que les vivants : dans le monde réel, ils sont plus forts, plus endurants, peuvent marcher sur les murs ou sauter d'un immeuble sans rien se casser. Pour les tuer, les policiers utilisent des balles spéciales qui les "effacent", tout simplement. L'apparence réelle des crevures, à la différence de celle des policiers, est monstrueuse et seule une épice, le cumin, peut la révéler (allez savoir pourquoi). 

    Dans le film, certaines crevures ont récupéré les différents morceaux d'un ancien objet magique puissant, la Lance de Jéricho, dont le pouvoir est d'inverser le tunnel qui relie les deux mondes. Une fois activée, la Lance renvoie massivement les morts sur terre. Bien entendu, l'ancien équipier ripou de Nick (Kevin Bacon), est à la base de ce mauvais plan. 

    RIPD est un film peu ambitieux mais réalisé avec talent et aux effets spéciaux tout à fait acceptables. Cela se regarde en famille et on passe un excellent moment. L'univers, tiré du comics de Peter M. Lenkov, s'adapterait parfaitement en JDR : nous avons un cadre dynamique et sympathique, un employeur fixe qui génère facilement des missions et des mystères ésotériques à élucider, le tout dans une ambiance déjantée. Les jeux s'en rapprochant auraient pour nom Nécropolice, Rest Is Prohibited ou, dans une moindre mesure car beaucoup plus sérieux, Wraith


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  • Casus Belli n°8C'est un numéro un peu spécial du Casus Belli que je viens (enfin) d'acquérir. Le magazine en lui-même était annoncé par certains oiseaux de mauvais augure comme le dernier. Il faut dire que le retard à la parution était conséquent et que le rédacteur en chef, Stéphane Gallot, quittait le navire pour ce qu'il est convenu d'appeler des raisons personnelles. Connaissant les difficultés pour une telle publication de rentrer dans ses frais dans le milieu malgré tout restreint du jeu de rôle francophone, il n'aurait pas été surprenant de voir, une nouvelle fois, le titre phare de la presse ludique hexagonale disparaître. Mais le numéro 8 est bien sorti, contre vents et marées, et la rédaction s'est dotée d'un nouveau chef : David Burckle. Longue vie à lui et à la grande famille du jeu de rôle ! Et finalement, ça tombe bien, puisque la campagne d'abonnement (qui courrait du numéro 3 au numéro 8) peut à présent être renouvelée sur des bases vierges. Bon, personnellement, tant que le prix pour nous autres Belges sera le double de celui des abonnés Français, impossible que je souscrive. Mais je serai toujours un humble client.

    A chaque ouverture du magazine, je commence par voir si mon nom figure toujours dans l'ourse des remerciements. C'est toujours le cas - et je n'ai toujours pas la moindre explication. Mais quelle ne fut pas ma surprise, cette fois, d'y voir également figurer mon patronyme dans la case "Ont participé à ce numéro"... C'est que ma création monstrueuse a remporté le concours "Devine qui vient dîner ce soir... n°3". Le golem de tout, imaginé rapidement et - je le pensais - sans génie, a donc mérité la publication dans le magazine que je vénérais depuis mon adolescence. Vous avouerez qu'il y a des journées moins rieuses. Même mon illustration maladroite y est reproduite et presque magnifiée. Fier. Pour ce qui est du contenu du magazine, je ne vais pas une nouvelle fois vous proposer l'énumération des rubriques et des critiques. Sachez qu'on y retrouve les divisions habituelles à l'exception de l'univers Oblis. On notera principalement le module contemporain pour les Chroniques Oubliées, le jeu de rôle à base de D20 que le magazine publie depuis ses débuts. On passe des épées et des boucliers aux mitrailleuses et aux voitures rutilantes. 

    Le cahier des scénarios propose comme d'habitude du Pathfinder, mais également  du Cobra Space Adventure, du Agôn et du Arsène Lupin, mais le jeu complet est livré avec une aventure d'introduction et un autre scénario. Bref, de quoi jouer jusqu'au prochain numéro. Au rang des interviews, on notera celle de Nelyhann, "monsieur Esteren". Une nouvelle fois, un magazine fort complet, fort joli et riche de dizaines d'inspirations diverses et variées. Bref, courez vous l'acheter. 

     


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