• Film - War of the DeadEn 2011 sortait War of the Dead, dont le nom pourrait laisser croire qu'il s'agit d'un nouveau film de George Romero. Il s'agit en réalité d'un film finlandais dont l'action se situe en Russie, en 1941, en pleine Seconde Guerre mondiale. Une escouade de soldats américains et finlandais se retrouve en pleine forêt russe, flanquée d'un cinéaste, pour une mission secrète. Assez rapidement, le groupe est attaqué par des soldats russes et presque décimé. Battant en retraite, ils sont attaqués de nouveau par... les cadavres des Russes ! Sans réelle surprise pour le spectateur qui connaît le nom du film et a assisté à la scène inaugurale dans laquelle des prisonniers russes sont menés dans un souterrain où des nazis leur injectent une mystérieuse solution...

    Rapidement réduit à quelques hommes, le groupe tente de se rapprocher de son objectif - le fameux bunker - et finit par l'atteindre un peu par hasard, en cherchant une radio. A l'intérieur du bunker, les zombis sont encore plus agressifs et les soldats comprennent le sens des expériences menées par les Allemands. On ne vous raconte pas la fin, dans le cas peu probable où vous auriez envie de voir ce navet. Bon, c'est une critique un peu rapide, peu argumentée, mais je me suis endormi avant la fin pour tout vous dire... Il m'en reste tout de même une petite impression positive, celle d'une ambiance et d'un contexte. Une sombre forêt russe hantée par une armée de morts vivants, un bunker où furent menées de sombres expériences, expériences qui ont mal tourné, l'aura sulfureuse de l'Ahnenerbe, la division occulte des nazis... 

    Nous avons là un scénario parfait pour Achtung ! Cthulhu, à jouer avec le Guide de l'Europe de l'Est, à condition de gonfler un peu la partie occulte, en intégrant d'avantage, par exemple, le maître des clés vivant dans sa vieille cabane dans les bois et ayant travaillé pour les nazis, en faisant état d'événements étranges s'étant déroulés dans les bois, en appuyant sur l'ambiance des villages forestiers dévastés par les monstres... Moi, je signe des deux mains pour ce scénario. Mais comme film, War of the Dead ne vaut clairement pas un clou.


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  • Encore un scénario signé Fanch Pel pour l'Agence Barbare, à nouveau légèrement remanié par mes soins. Et là aussi, pas de stats pour les PNJs. Pourquoi les sorcellants d'Astaris semblent-ils devenus fous ? Qui sont ces gens étranges arborant une plume noire comme signe de ralliement ? 

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  • Un scénario signé Fanch Pel pour l'Agence Barbare, légèrement remanié par mes soins. Attention, je n'ai pas intégré de stats pour les PNJs, mais il sera assez facile de trouver de quoi faire dans le livre de base. Il y sera question d'un nouveau dieu importé à Astaris et bien entendu sanguinaire...

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  • Ce scénario est en réalité l'adaptation à RIPD du scénario publié dans Casus Belli n°12 pour New York Gigant, "Le Nombril du Monde". Il met les agents sur la piste d'un magnat des affaires suite à un vol dans sa collection d'objets antiques. Il y sera aussi question d'un nouveau type de crevure : la lamie.

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  • BD - Frank Frazetta Death DealerC'est probablement l'une des icônes les plus connues de la fantasy. Le Death Dealer (le pourvoyeur de mort) est un guerrier au regard de feu, casqué, armé d'une hache, protégé par une armure de mailles, de métal et de fourrure ainsi que par un bouclier, le plus souvent représenté monté sur un cheval aussi noir que lui, sur un fond de champ de bataille au-dessus duquel volent les vautours. Pour beaucoup, il est l'incarnation du guerrier sanguinaire, de la puissance martiale... Il a inspiré quantité d'auteurs, a fait la couverture de plusieurs ouvrages dont le jeu de rôle Bloodlust (Croc) - dont il a sans doute boosté la popularité - et des pochettes d'album de metal... Il est l'oeuvre d'un des plus grands artistes de fantasy : l'Américain Frank Frazetta, également connu comme l'un des meilleurs illustrateurs du monde hyborien de Conan le Barbare...

    Mais c'est ici d'une bande dessinée que je vais vous parler. Une BD que l'on doit à Joshua Ortega (Star Wars, Spiderman, Batman, Star Trek...), Nat Jones (Spawn, 28 jours plus tard...) et Jay Fotos (Spawn...). L'idée est - outre le fait de surfer sur la popularité du Death Dealer - de donner un cadre, un background au sinistre personnage de Frazetta. Dans cet univers, le Death Dealer est l'incarnation de la mort. Lorsque le monde a besoin de lui, lors d'une guerre par exemple, il émerge des racines d'un arbre à la manière d'un cavalier sans tête en s'emparant d'une vie puis file distribuer la mort sur les champs de bataille, armé de sa hache et juché sur son terrible destrier.

    Dans le monde d'Iparsia, l'Edani est une terre meurtrie où sévit la guerre civile, mais un mal plus sombre prépare la perte de l'humanité. Mirahan, un dieu ancien représentant l'absence de création et l'oubli, a levé des armées de créatures mortes-vivantes et les lance sur les fiefs et castels du royaume. La mort d'un jeune homme servira de sacrifice pour faire apparaître le Death Dealer, qui lancera sa croisade contre Mirahan. Car s'il incarne la Mort, le Death Dealer se bat aux côtés de la vie pour éviter l'annihilation. Il sera suivi - sans que cela ait la moindre conséquence - par la fiancée du jeune homme qui a donné sa vie et qui sait qu'au fond de lui, le pourvoyeur de mort conserve une part de son aimé (n'a-t-il pas mis en déroute l'armée des morts qui assiégeait son château ?). L'histoire tient sur un timbre poste et se termine évidemment par la victoire du Death Dealer sur le dieu de l'oubli.

    La bande dessinée est un prétexte à mettre en scène le personnage emblématique du Death Dealer. Elle n'est inspirante que parce que son personnage principal l'est. Malgré d'indéniables atouts esthétiques, elle ne servira pas réellement les desseins d'un maître du jeu, qui peut simplement en retirer quelques jolies images pas très originales de combats sanglants, de squelettes animés et de marais putrides... Bref, si vous aimez les beaux dessins, si la moindre apparition du Death Dealer vous procure du plaisir, alors cette BD devrait figurer dans votre bibliothèque. Sinon, passez votre chemin et préférez-lui un poster...


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