• Work in progressQue dire de cette formidable campagne si ce n'est que c'est probablement la meilleure et la plus dense de tout le paysage médiéval fantastique du jeu de rôle. Elle donne corps au monde de Warhammer et permet à de pauvres hères de franchir, échelon par échelon, les strates du pouvoir impérial, de se mêler des affaires des sectes chaotiques qui pervertissent le Vieux Monde, de déjouer les plans machiavéliques de comploteurs malfaisants et de braver des dangers dignes des plus grands héros des légendes, le tout dans un soucis de réalisme et de profondeur qui fait du Vieux Monde un univers fantastique à part. 

    Au sein des Forgeurs de Rêves, mon club de jeu de rôles, j'ai, il y a un an et demi, démarré cette campagne en tant que maître du jeu. Je me propose de vous faire part des résumés de séances tenues jusqu'à présent. Si vous voulez jouer cette campagne au sein de votre propre groupe, mieux vaut évidemment ne pas lire ces textes, car ils peuvent vous révéler bien des secrets sur le contenu des scénarios. Mais si vous voulez simplement lire une bonne histoire, vous en inspirer pour votre propre table ou comparer les errements de mes joueurs avec les vôtres, alors cet article est fait pour vous.

    Pour mieux suivre les évolutions des personnages en présence, il convient de mieux les connaître. Voici un bref aperçu de chacun d'eux.

    Bel Caradris : Haut-elfe originaire de Tor Yrvesse, il a quitté les siens comme ambassadeur de sa nation et compte apprendre tout ce qu'il peut sur les moeurs humaines et impériales en particulier. Digne et distant, il peut s'investir dans une cause qu'il juge adaptée à sa condition et supporter avec flegme les railleries de ses compagnons sur ses petits manquements aux usages impériaux.

    Otto Babenberger : jeune garde affecté à la garnison de Vettard, Otto a traversé les montagnes pour aller rejoindre une amie, mais il s'est ensuite laissé entraîner par l'aventure. Il est droit et franc, a le bras fort et est très pieux. ll a en horreur tout ce qui se rapporte au Chaos et compte bien s'employer, à la mesure de ses moyens, à éradiquer toute forme de perversion du monde qu'il affectionne.

    Elke Külnar : prêtresse de Shalya issue d'une famille elle aussi entrée dans les ordres, Elke n'en est pas moins une femme affirmée, aussi forte qu'endurante. Elle a une vision très personnelle du culte de sa déesse mais est pieuse et connaît ses limites. Elle a parfois fort à faire dans l'adversité et face à l'attitude de certains de ses compagnons.

    Vladimir Lapkov : originaire de Kislev, le jeune élémentaliste a abandonné ses études pour un voyage de noces avec sa promise. Las, celle-ci le laissa choir au profit d'un Tiléen et il revint donc, seul, dans l'Empire afin de reprendre son parcours magique là où il l'avait laissé. Bon vivant, les pieds sur terre, il est conscient de la dureté de sa tâche...

    Godefroid Mirmaton : ancien guide urbain, Godefroid est un petit escroc originaire de Parravon. Il a préféré laisser ses anciennes victimes derrière lui et répondre à l'appel des possibilités qu'offre l'Empire. Personnage effacé, il prend peu à peu ses marques dans un groupe qui lui permet de voir du pays et bientôt reprend assez d'assurance pour se rappeler de ses vieilles pratiques.

    Walken Schürz : forestier capturé par des skavens et libéré par le reste du groupe, Walken est un bon vivant amateur de boissons fortes et de plaisirs de la table. Il découvre avec Vladimir tout le charme de la civilisation urbanisée. Querelleur, fier et indiscipliné, il incarne l'esprit de l'impérial moyen. 

    Il est à noter que la campagne a démarré par un module indépendant appelé le Seigneur des Liches. 

     


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  • Work in progressC'est avec le premier volet de la série, une fois n'est pas coutume, que j'ai découvert cette formidable série de jeux de rôle sur PC. The Elder Scrolls : Arena était à lui seul une petite révolution sur nos ordinateurs. Un jeu de rôle si vaste, à la richesse si grande, aux possibilités si multiples et à la totale liberté d'action, cela ne se voyait pas tous les jours. Avec Daggerfall, les derniers sceptiques, sans doute rebutés par la quantité détestable de bugs qui s'étaient logés dans les lignes de code du premier opus, furent conquis. Mais que dire de la prodigieuse suite donnée à ces deux jeux ? A coup sûr, Morrowind donnait au genre un coup de neuf avec ses graphismes somptueux, le détail de ses décors et son scénario immersif... Depuis, Oblivion est passé par là et résonne encore comme un heureux souvenir dans la mémoire de la plupart des gamers... Mais voilà que se profile le cinquième volet de la série, prévu dans les bacs le 11/11/11... Avec Skyrim, on peut s'attendre à retrouver toute la magnificence des contrées de Tamriel et en particulier les contrées rocheuses et froides de la province nordique du même nom... L'occasion de revenir sur ce monument du jeu de rôle sur PC.

    Les points forts de la série ont toujours été les mêmes, depuis ses origines jusqu'à nos jours. Après avoir créé de toutes pièces un personnage, lui avoir donné race, traits, classe, caractéristiques et compétences, en plus de diverses petites choses comme le signe astrologique, vous êtes confronté à la dure réalité du monde car - et c'est devenu une sorte de leitmotiv de la série - vous débutez souvent le jeu comme un paria. Dans Arena, Morrowind et Oblivion, vous débutez comme détenu dans un quelconque cachot impérial. Très vite libéré, vous êtes d'emblée rattrapé par votre destin de héros et devez sauver le monde dans une grande quête épique. Mais c'est là tout le sel de la série des Elder Scrolls, libre à vous de tourner le dos au Destin et de forger votre propre voie à travers les embûches qui vous attendent. Des milliers de quêtes annexes vous permettent en effet de vivre mille aventures sans pour autant répondre à l'appel des héros. C'est ça, la liberté !

    L'univers de jeu est toujours très vaste, même si du continent entier dans Arena, on est passé à une baie dans Daggerfall, une île dans Morrowind et une province dans Oblivion (ce sera encore le cas, vraisemblablement, dans Skyrim). Plus le terrain se réduit, plus on gagne en définition et on pourrait presque passer son temps à compter chaque brin d'herbe et chaque rocher du paysage tant les promenades en extérieur sont magnifiquement rendues. L'intérêt de la série réside aussi dans la façon de faire progresser votre personnage. Aucune porte ne vous est réellement fermée, quelques soient vos options initiales quant aux forces et faiblesses de votre personnage. Ainsi, si vous débutez comme le gros guerrier de base, vous pouvez très bien, au fil de votre progression, vous déporter vers une pratique subtile de la magie ou la voie dangereuse du crime organisé. C'est en forgeant qu'on devient forgeron dans les Elder Scrolls et même le plus inapte des bretteurs peut devenir le plus redouté des gladiateurs s'il prend le temps de s'entraîner et de pratiquer le métier des armes... 

    Dans l'attente de Skyrim, cinquième volet de la série, vous pouvez toujours vous procurer Morrowind et Oblivion (les deux premiers opus ont tout de même méchamment vieilli) et passer des mois et des mois à arpenter les terres périlleuses mais prestigieuses de Tamriel...

    Plus d'infos et les premières images du jeu sur le site officiel !


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  • Work in progressVéritable buzz dans le monde des rôlistes, le Meneur des Anneaux est un roman-photo basé sur l'oeuvre peu connue d'un petit auteur de banlieue, en Angleterre, j'ai nommé le Seigneur des Anneaux de John Ronald Reuel Tolkien. Pour illustrations, l'auteur a choisi de découper les séquences de la trilogie cinématographique de Peter Jackson et d'y coller phylactères et cases de voix "off". Le pitch est simple : un groupe de rôlistes se réunit pour démarrer une nouvelle campagne ayant pour cadre les Terres du Milieu et pour trame celle du roman, rien de moins. Les joueurs vont donc se partager les feuilles de personnage des hobbits, du rôdeur Aragorn, de l'elfe Legolas et du nain Gimli. Les autres seront des PNJs ou finiront par se lasser de la tournure des événements. Le jeu qui sous-tend le roman-photo ne pouvait bien entendu être que le père de tous les jeux de rôles, Donjons & Dragons... Les dés sont lancés, il n'y a plus qu'à lire...

    Sur près de 150 pages, l'auteur, Shamus Young, traduit en français par le site "les Ludistes", va nous narrer l'aventure qui va se dérouler autour de la table aussi bien que dans l'univers du sieur Tolkien, saccagé comme il se doit par des joueurs peu respectueux, un maître dépressif et la grille de lecture des vieux routards du jeu de rôle qui n'ont plus le loisir de s'extasier pour autre chose que des points d'expérience et des trésors. Tout au long de la lecture, vous retrouverez sans doute des moments que nous avons tous connus derrière un écran ou autour d'une table de notre passe-temps favori. Peut-être vous reconnaîtrez-vous, d'ailleurs. Bref, ce n'est que du bonheur, et on ne saurait trop vous en conseiller la lecture. Vous ne le regretterez pas. Ah, si une connaissance préalable du roman est incontestablement un plus, ce n'est pas une nécessité et vous pouvez tout aussi bien profiter de l'aspect délirant de l'oeuvre magistrale !

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  • Work in progressOn ne va pas épiloguer sur la Guerre des Etoiles. C'est inutile, tout le monde connaît. Mais ce que l'on peut éventuellement moins connaître, c'est la série animée "Clone Wars". La première saison ne m'avait pas inspiré car il s'agissait de dessins animés au trait un peu trop infantile que je rangeais (peut-être à tort) dans la catégorie des erreurs grotesques comme les cartoons sur les Ewoks. Mais au hasard de mes pérégrinations catodiques (bah, on doit dire numériques, maintenant), j'étais tombé sur la saison 2 de la série. Et là, d'un coup, ça me semblait nettement mieux. Du trait cartoon, on est passé à de la 3D numérisée du plus bel effet. A quoi ça tient ? Bref, je me suis mis en quête du coffret DVD de la série, car me fidéliser à un rendez-vous télévisé est chose malaisée.

    Il y a quelques jours, j'ai enfin mis la main sur mon précieux pour la modique somme de 4.95 euros. Et pour un plat d'une telle qualité, on peut dire que ce n'est pas cher payé et que je me suis régalé. Les vingt-deux épisodes de la saison 2 n'ont pas l'air de requérir quelque information livrée dans la première saison que ce soit. On est tout de suite plongé dans le bain de la Guerre des Clones livrée par la République aux Séparatistes, orchestrée par Dark Sidious et se servant des généraux Jedi comme pions. Les histoires sont simples mais mettent bien en valeur la richesse du monde cher à George Lucas. On y retrouve bien sûr Anakin Skywalker en maître Jedi, Obiwan Kenobi, Yoda et bien d'autres visages connus de la saga. La mise en scène, les effets spéciaux, l'animation des personnages, tout transpire la superproduction et les moyens de ses ambitions.

    En fait, le seul petit bémol tient au rendu de l'univers, peut-être un peu trop "propre". La Guerre des Etoiles, principalement dans les épisodes IV, V et VI, avait donné à la galaxie un air poussiéreux, glauque et sale : un vrai repaire de desperados de l'espace. Moins marqué dans la trilogie des épisodes I, II et III, cet aspect est totalement gommé dans la série Clone Wars, et c'est bien dommage. Même les bas-fonds de Coruscant reluisent de propreté. Mais ce n'est pas trop grave et on passe volontiers l'éponge. Le coffret est complété par quatre reportages sur la série ainsi que par un livret reprenant des croquis des personnages et quelques notes des designers. Du bon, rien que du bon, à conseiller aux fans. Mais suis-je bête,vous l'avez déjà, bien entendu !


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  • Work in progressOn annonçait un Casus Belli spécial "fin du monde" et voilà que mon employeur m'envoie au Japon avant même que j'ai pu recevoir le magazine dans ma boîte aux lettres. Avec ce qui se passe au Pays du Soleil Levant, cela tenait presque du complot. Bon. Je suis finalement revenu sans aucun super-pouvoir et sans mutation. Pas même une once de radioactivité. Bon, on ne devrait pas plaisanter avec de tels sujets, mais on est rôliste ou on ne l'est pas, n'est-ce pas ? Bref. Le magazine était là, à mon retour, dans son emballage postal. J'ai lentement tourné autour de lui pour ne pas l'effrayer puis, sans qu'il puisse réagir, j'ai bondi. Le voilà lu et apprivoisé. L'étude peut commencer.

    Après l'édito, le courrier des lecteurs a attiré mon attention. Un gentil lecteur y demande en effet pourquoi Casus ne fait pas une petite place aux nombreux jeux de rôle amateurs. Et Casus de répondre qu'il n'y a pas assez de place et que - même si l'idée est bonne - les JDR professionnels passent avant tout. Evidemment. On pouvait rêver d'un monde un peu moins capitaliste, mais on comprend. Les JDRA, on les trouve tout seul sur la toile alors que quand on doit dépenser ses sous, on est content d'avoir l'avis éclairé des testeurs de Casus Belli. C'est dommage. Mais Stéphane Gallot qui signe cette réponse laisse toutefois bien des portes ouvertes. Réponse de diplomate ou véritable projet ? Nous verrons bien.

    Suit un gros erratum du Casus Daily concernant une nouvelle qui ne m'avait pas marqué. Cela tient en deux tiers de page. Ils nous diront encore qu'ils manquent de place, chez Casus. Vient alors le Casus Daily avec sa cohorte de news et de brèves. On y parle notamment du jeu auquel je collabore pour l'heure : Tecumah Gulch. Le Studio 09 sera encore à l'honneur quelques pages plus loin. Après le calendrier des manifestations viennent les critiques. Pas de doute, Extinction 2012 doit être édité par un pote des rédacteurs. Non seulement le jeu fait la couverture, mais sa thématique devient celle du mag et la critique d'ouverture lui est consacrée. Seront également testés Achéron, le D6 Intégral de mes amis de Studio 09, Cats la Mascarade et Dark Heresy : Ascension

    S'ouvre ensuite le dossier "fin du monde" par un article qui pose les bases du thème et en explique la portée. En vrac, on trouvera des conseils, des synopsis, des idées pour tous les univers classiques, du médiéval fantastique au space opera en passant par le contemporain réaliste. Le dossier est interrompu par le cahier des scénarios, dans lequel on trouve le quatrième et dernier volet de la campagne Black Trinity, un scénario officiel pour les Ombres d'Esteren, une histoire pour l'Appel de Cthulhu adaptable à Brigade Chimérique et une autre pour Yggdrasill

    D'Yggdrasill, il en sera encore question dans les aides de jeu, car la première est consacrée à la fête viking du Jöl, au coeur de l'hiver. Une autre aide de jeu présente une coopérative mercantile pour tout jeu médiéval fantastique : l'Ordesang. Suit une règle amusante et bien pensée sur le coup de foudre en jeu de rôle, ou comment gérer les pulsions amoureuses entre PJs et PNJs (ou entre PJs, pourquoi pas). Simple et concis, voilà qui devrait animer considérablement les parties et le roleplay autour de nos tables. On peut dire que le dossier "fin du monde" revient ensuite avec le PJ Only consacré au petit guide de survie en cas d'apocalypse imminente, présente ou passée (P.G.S.E.C.A.I.P.P.). Une fois n'est pas coutume, le MJ Only du jour n'est pas assorti, puisqu'il traite de la linéarité en matière de narration. Le Twist Final est l'aide de jeu "scénariste" du mois, destinée à donner du crédit à vos scènes finales. Un exercice périlleux que tout maître aimerait améliorer. Il y a même un petit bonus de conseils en vrac. 

    Viennent ensuite les critiques rapides avec du Trinités, du Cthulhu, du Polaris, du Pathfinder, du Campus (miam), de l'Esteren (miam), du Dark Heresy, de Tecumah Gulch (miam) et du Crimes. Autour du JDR s'arrête sur un jeu vidéo tiré d'un jeu de plateau bien connu : Blood Bowl édition légendaire. Dans "Classiques et Indés", on passe en revue les poncifs du genre "fin du monde" et enfin, la Bellaminette de fin nous annonce un prochain numéro consacré aux voyages... Bonne lecture !


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